Notre spectacle parle du soufisme, de spiritualité et d’Amour. La quête de l’absolu est l’occasion de briser quelques clichés, en rappelant que les mots «arabe», et «islam» renvoient à une civilisation toute entière.

L’actualité a vidé de leur contenu ces termes, en pétrifiant toute une littérature dans un ensemble de règles et d’interdits, asséchant la dimension poétique et spirituelle qui devrait les entourer. Quand Rumi rencontre Shams, il est un prédicateur sincère mais isolé dans sa tour d’ivoire, déconnecté des réalités du monde et insensible à l’art. Shams lui révèlera la puissance de la poésie, sa capacité à nous relier au monde et aux autres. La quête de l’absolu est aussi l’histoire de cette révélation. Djalâl ad-Dîn Rûmî Fondateur de la cérémonie du samâ des derviches tourneurs, il fut aussi l’un des plus grands poètes mystiques de l’islam et demeure aujourd’hui encore un «maître d’éveil» reconnu par les soufis.

Nous lui devons l’apport à la spiritualité de la notion de beauté, d’art, l’importance de la musique, de la danse et de l’amour.

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