Kheireddine Lardjam

Kheireddine Lardjam crée en 1998 à Oran (Algérie) la compagnie El Ajouad (Les Généreux), d’après le titre d’une pièce d’Abdelkader Alloula, dramaturge assassiné en Algérie en 1994 par les islamistes, auteur déterminant dans le trajet de Kheireddine Lardjam qui s’engage à défendre son œuvre et dont il met en scène cinq textes.
La compagnie se consacre à la découverte et à la diffusion d’œuvres d’auteurs contemporains arabes – Noureddine Ana, Mohamed Bakhti, Rachid Boudjedra, Kateb Yacine, Tawqal-Hakim, Naguib Mafouz – et occidentaux, du répertoire ou contemporains.

Depuis 1999, Kheireddine Lardjam multiplie les collaborations en Algérie, dans plusieurs pays arabes et en France.
En 2011, il crée De la Salive comme Oxygène de Pauline Sales au Théâtre de Sartrouville – en 2012, Le Poète comme Boxeur de Kateb Yacine au théâtre de Béjaia, Algérie ainsi que Les Borgnes de Mustapha Benfodil à L’Arc, Scène nationale du Creusot – en 2013.
En 2015, il crée Page en construction de Fabrice Melquiot à La Filature – scène nationale de Mulhouse. La même année, il intégrera pour trois saisons l’ensemble artistique de la Comédie de Saint Etienne.
En mars 2016 il met en scène O-Dieux un texte inédit de Stefano Massini sur le conflit israélo-palestinien, vu à travers les yeux de trois femmes.
Février 2018, il crée Mille francs de récompense, de Victor Hugo au théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine.
Au festival d’Avignon 2019, il présente le spectacle Désintégration, d’Ahmed Djouder. Un texte qui aborde la question des identités plurielles.
Février 2020 à Bruxelles au Kaaïtheatre il crée Fièvres, généalogie d’une insurrection, une commande d’écriture à l’auteur algérien Mustapha Benfodil autour des manifestations pacifiques que vit l’Algérie.
En 2021, il crée une petite forme intitulée La quête de l’absolu, un travail autour des textes de Djalâl ad-Dîn Rûmî, fondateur de la cérémonie du samâ des derviches tourneurs, qui fut aussi l’un des plus grands poètes mystiques du soufis.